Petite repet' cool cool. Trois quatre morceaux au programme: Every Day is Exactly the Same de NIN (voir vidéo), Bjm3 de nos defunts amis de Marcus, Feel Good Inc. et Clint Eastwood de Gorillaz. Sans oublier, des ptits bouts de Green Day, de Muse, de Rammstein ou tout ce qui peut ressembler de prés ou de loin à de la musicologie!

La french touch est de retour dans la musique. Punish Yourself commence à nous tabasser les tympan avec leur "Cyber Punk Fluo". Un melange d'Electro (surtout valorisé par les claviers et la boite à rythmes), de Punk-Rock-Metal (grâce aux guitares et à la voix), et de fluo (voir Le look de malade de Punish Yourself).

A la fois entrenant et entêtant, PY nous entraine dans un monde de commercialisation surprenante, jouant à la perfection des morceaux écoutables sur n'importe quelles radio de grandes écoutes, sauf que dans leur cas, personne n'achète leurs disques. "Avez-vous deja entendu parler de Punish Yourself?" Vous pourrez dorénavant répondre "Oui!". Sauf bien sur si vous êtes débile ou cinglé...

Y'a toujours quelque chose qui bug dans ces groupes, et la c'est l'apparente facilité de leurs morceaux (qui n'est pas qu'apparente) et l'utilisation de boite à rythmes (sorte de tue-la-musique version tue-l'amour). Parce que faire de la musique sans en faire, c'est vraiment prendre les gens pour des cons, sauf les jeunes ados azimutés... qu'on a tous étés!

Bref, Punish Yourself, c'est du Fatboy Slim, mais fluorescent!

C'est toujours quand on demande à écouter des vieux tubes des Sixties-Seventies qu'arrive à nous un nouveau groupe au son novateur; il y a de cela 10 ans que l'on finissait d'écouter Pink Floyd pour se lancer sur Korn et autre Rage Against The Machine. Mais aujourd'hui la donne à changée, Fair To Midland vient à nos oreilles sâles comme pour nous transmettre un message fort: "Laissez tomber le vieux rock".

Hé oui, à base d'introductions pianotées, et de riffs violentés, F.T.M. nous achèvent litteralement dés la première piste Dance of the Manatee, un savant mélange de voix de castrats (voir Mars Volta (1'04)) et voix plus digne de la condition masculine (voir 'pas' Mars Volta (2'20)). Ensuite viennent les morceaux plus conventionnels du Vieillot-Neo-Metal tels que (Pre-Versa) Vice-Versa (sorte de néant artistique volé à Adema) ou le second single, Walls of Jericho, ou ce chanteur en sallopette prend des tonalités totalement différentes au sienne, n'est-il pas possédé par Matthew Bellamy?! Les trois derniers morceaux marquent une nouveauté dans le Rock actuel; du calme! Ainsi, les introductions de Tall Tales Taste Like Sour Grapes et (When the Bough Breaks) Saw When (Ozymandias)  marquent tour à tour ballades irlandaises et fins épiques (pas "hippiques").

Bref, un album pauvre en rien, donc riche en tout. Divers, novateur et qui mène à une hystérie revivifiante; Fair To Midland, c'est comme Sigur Ros, sans la mélancolie...